dimanche 30 novembre 2008

135 Deguire: Le calme après la tragédie de (la Ville de) Saint-Laurent

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"Un étage du stationnement souterrain de l'immeuble du 135 Deguire s'est effondré à 8 h 45 mercredi. Une dalle de béton pesant une soixantaine de tonnes s'est effondrée dans un grand fracas, selon des témoins qui empruntent le stationnement quotidiennement. La dalle de béton, qui constituait le plancher du premier niveau du stationnement souterrain, est tombée sur le niveau inférieur.

Des employés d'une entreprise de courrier médical, dont les voitures sont garées dans le secteur, ont raconté qu'un de leurs collègues, Mahamat Khazeli Salett, n'a pas eu le temps de s'enfuir. Une partie de la dalle de béton s'est écroulée sur sa voiture."

source: http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2008/11/26/001-effondrement_deguire_n.shtml
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Après la tempête, le calme.
Ces photos ont été prises le soir.
C'est la raison qui explique les détails qu'on ne verrait pas de jour.

J'ai visité les alentours des lieux et parlé avec de jeunes témoins. Leurs amis vivaient temporairement en dehors de leur chez eux deux jours après l'évènement tragique. Un homme présent sur les lieux et que je salut, m'a aussi relaté ce dont il était informé. L'absence de lumière témoigne du manque de la présence des habitants des lieux réfugiés au centre communautaire, chez de la famille ou des amis.

Cela me rappelle un peu l’atmosphère de la crise du verglas de 1998 alors qu’il n’y avait pas âme qui vive dans des habitations où y frétille normalement la vie de tous les jours.
Ces tristes évènements nous rappellent à tous que notre chandelle peut à tout moment s’éteindre sans crier gare.

Ils éveillent aussi les beaux souvenirs de rapprochement et d’entraide, de support moral et matériel dont ont fait preuve ces êtres humains qu’on ne connaît pas et qui soudainement deviennent des sœurs et des frères, survivants ou non de tragédies parfois provoquées par des accidents, négligences ou même des plans et guerres diaboliques globalisatrices.

La valeur de la vie d’un être humain qui m’est inconnu vaut le temps d’avoir été commémoré sur cette page d’histoire de la Ville de Saint-Laurent. Que peuvent représenter les pertes d’amour, de moments, heureux comme tristes de tous nos êtres chers qui ont disparus trop vite ou inutilement ?

Trop souvent, il me semble que des tragédies de tout genre auraient été évitées si chacun d’entre nous s’ouvrait le cœur, les yeux et l’esprit à ce qui nous met en péril sur cette planète.

En mémoire de
Mahamat Khazeli Salett.

Repose en paix.
Entrée avant.
Aucune lumière n'était allumée de ce côté.

Entrée voisine semblable.
La porte du garage était placardée
interdisant l'accès aux curieux. Seules deux lumières sont allumées.
La lumière plus intense au bas est celle de l'entrée arrière qu'on voit clairement
sur une photo plus bas.


Un camion de Gaz Métropolitain en visite pour travaux.

Le service de sécurité de la Ville de Saint-Laurent maintenait en permanence des agents pour protéger les lieux et la propriété des habitants.


On peut voir l'ombre d'un homme, probablement un agent de sécurité des propriétaires du complexe.

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