dimanche 12 octobre 2008

Assurances (humour)


Tas de ferraille...

Lettre à son assureur.


"Je vous témoigne mon grand mécontentement vous mettez tellement de temps à me rembourser mes accidents que c’est toujours avec celui d’avant que je paye les dégâts de celui d’après, alors n’est-ce pas que ce n’est pas sérieux de votre part.

Vous m’envoyez des formulaires avec des lignes trop courtes pour écrire ce que je veux. Que diriez-vous si je payais ma cotisation d’assurance sur des chèques trop petits pour écrire la somme entière ?

Jusqu’à présent, nous étions fait pour nous entendre: je vous payais mes primes, vous me remboursiez mes accidents. Mais si, maintenant, vous cherchez le trouble pour une seule facture réglée avec retard, où allons-nous ?

Vous refusez de régler mon incendie sous prétexte que je n’ai pas payé ma prime. Je vous rappelle pourtant que, l’année dernière, j’avais payé ma prime sans avoir d’incendie. Où est la justice là-dedans ? J’ai été appelé sous prétexte que le certificat d’assurance était périmé. Les portes de votre agence sont closes le lundi matin; quant à moi je suis saisi d’un doute : être ou ne pas être assuré !

La foudre est tombée sur la maison et a endommagé la toiture.
Depuis notre mariage, c’est le deuxième coup de foudre que nous subissons.
Lorsque le feu a pris dans ma cuisine, ma femme et moi n’avaient pas terminé les travaux de peinture: il y avait deux murs blanc sale, un vert propre et le dernier moitié sale moitié vert propre. Tout a brûlé dans la cuisine. La fumée a noirci le vert propre et l’eau des pompiers a fait des traces jaunes sur le blanc sale et le plafond (de couleur indéterminée). C’est maintenant toute une histoire de choisir une couleur qui ne jurera pas trop avec le reste. Le saumon frais est même devenu fumé. Mon épouse ne cuisine pas plus mal qu’une autre, mais je serais plus tranquille si vous ajoutiez au contrat d’assurance de la maison une garantie contre les intoxications alimentaires.

À la suite de l’important dégât des eaux des pompiers, j’ai subi une perte sèche de plus de 50 000 dollars.

Pouvez-vous en toucher un mot à l’expert ?

Je vous demande de bien vouloir apporter une petite modification aux conditions particulières de mon assurance habitation. En effet, je suis bien le père des enfants de la dame qui vit avec moi, mais je ne suis pas encore son mari. Étant sur le point d’accoucher, ma femme a dû quitter le poste de police sans avoir pu décliner son identité. Vous me dites que d’après le Code civil, je suis responsable des bêtises de mes enfants. Si c’est vrai, les personnes qui ont écrit cela ne doivent pas avoir, comme moi, neuf enfants à surveiller.

Pourriez-vous aussi me donner la date d’expiration de mon assurance incendie pour que je sache jusqu’à quand je peux réclamer.

En passant, Dimanche dernier, alors que nous déjeunions en famille, le lustre est tombé sur la table, ce qui a renversé la soupière dont le contenu s’est déversé sur la robe de ma belle-soeur qui s’est agrippée à la nappe, ce qui a provoqué la chute d’un verre sur les genoux de mon mari qui s’est coupé en le rattrapant. Vous voudrez bien me dire si parmi ces divers incidents, mon assurance rembourse quelque chose.

Vous savez que je ne suis pas un homme à histoire. Je n’ai pas protesté quand le chien d’à côté a sauté à la tête de mon fils et lui a fait tomber ses lunettes. Je les ai réparées tant bien que mal avec de la crazy glue mais j’en ai trop mis, ça a coulé sur les verres et depuis, mon fils n’arrête pas de loucher. Pensez-vous que je puisse me faire payer des lunettes neuves par le propriétaire du chien ?

Puisque vous me demandez un témoignage précis, je vous dirai qu’a mon avis c’est la madame qui a tort, puisque j'ai raison. Je ne suis pas responsable du refus de priorité puisque je n’avais pas vu venir la voiture, vous pensez bien que si je l’avais vue je me serais arrêté. Je n’avais pas vu la voiture arriver et quand je l’ai vue je n’ai plus rien vu. Suite au carambolage du mois dernier, ma voiture est hors d’état de conduire et moi aussi.

Ayant eu un accident de la route à l’étranger pendant mes vacances, je suis sûr de me faire rouler car je n’ai pas dû me faire comprendre. C’est pas facile de s’expliquer quand on ne parle pas la même langue. J’ai bien fait des tas de gestes dans tous les sens, mais allez donc savoir comment ils ont pris ça !

Je suivais la voiture qui me précédait qui après que je l’ai dépassé m’a suivie, c’est alors qu’elle m’a choquée en plein derrière et m’a forcé par la choquer moi aussi le derrière de celle qui était devant.

L’automobile a freiné devant moi. J’ai ralenti. Il a stoppé. J’ai freiné. Il est reparti. J’ai redémarré. Elle a freiné de nouveau. J’ai levé le pied aussitôt. Elle regardait à droite. Je regardais devant moi. Tout ça pour vous dire que j’ai fini par la heurter à l’arrière.

En avançant, j’ai cassé le feu arrière de la voiture qui me précédait. J’ai donc ralentis, mais en ralentissant, j’ai cabossé le pare-chocs de la voiture qui me suivait. Je débouchais d’un chemin à une vitesse approximative de 100 et voilà que je heurte l'auto. J’ai frappé un camion immobile qui venait dans la direction opposée. Pour éviter de frapper le pare-choc du camion devant moi, j’ai frappé le piéton. Le camion que je n'ai pas pu éviter de toute manière m’a fappé de mon côté et m'a injecté de ma voiture alors que la voiture a continué toute seule avec la jeune fille que j’étais sorti avec.

Malgré ma fracture au poignet, j’ai pris mon courage a deux mains. J'ai retourné à l'auto pour voir si ma passagère était correcte. Ayant prononcé quelques invectives à l’encontre de cette conductrice, celle-ci m’a semblé froissée, mais moins pourtant que la tôle de ma voiture.

C’est alors que je suis sorti pour remplir les constats, mais en sortant j’ai renversé un cycliste avec ma portière. En se relevant, le cycliste n’a formulé aucune déclaration intéressante au sujet de la collision. Il se contentait de répéter Aïe, aïe, aïe sur tous les tons.

Ma voiture a subi d’importants dommages corporels.

C’est tout ce que j’ai à déclarer aujourd’hui.

Je vous demanderais de ne tenir aucun compte du constat amiable. Vous comprendrez en effet que je fus brusquement pris d’une émotion subite : arrière défoncé, présence de la police, choc psychologique, langue étrangère, tout concourrait à ce que je mette des croix au hasard.

Je vous serais obligé de m’adresser le courrier concernant mon accident a un de mes amis M. Giroux car, pour la passagère blessée, ma femme n’est pas au courant, et il vaut mieux pas. Puisque vous me demandez quelles sont les conséquences de l’accident, je ne voudrais pas vous répondre que mon mariage est mort.

Puisque mon assurance de frais médicaux s’étend aux personnes à charge, puis-je réclamer pour mon chien qui était avec moi ?

Pour les blessures de ma passagère, je vous envoie ci-joint le certificat que j’ai pu arriver à avoir par mon docteur. Je les mets donc sous réserves en attendant que vous m’écriviez combien elles peuvent me rapporter environ.

Je compte sur votre compréhension pour ne pas déshonorer un honnête père de famille.

Pour l’instant, à cause d'un seul paiement en retard,
je n’ai aucune assurance chez vous,
sinon celle de votre considération distinguée.

Merci. "

Signé : Ronny (fictif) Blanchon
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Ok, ok... Il ne s'agit pas d'un cas réel.
Mais les remarques peuvent être lues au lien suivant : http://servicesdedition.com/fr/rigoler/

Je n'ai que monté le sénario à partir des articles du site pour rendre le tout encore plus savoureux.

Il y en a d'autres à ne pas manquer dont Correspondance : les savonnettes

C'est mourrrrrant !
Mais ce n'est pas assuré...

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